Deux « morgiennes » ont accueilli Emmanuel Macron
Depuis sa création en 1978 par Jean Monnet, la Fondation est une mémoire vivante ainsi qu’un lieu de réflexion et de discussion sur les diverses facettes des grands enjeux liés à la construction européenne et à la place de la Suisse en Europe.
La Fondation Jean Monnet pour l’Europe, située à Lausanne sur le campus de l’Université, a aussi été mise à l’honneur lors de la visite présidentielle d’Emmanuel Macron en Suisse.
À l’invitation du président de la Confédération Alain Berset, le chef d’État a en effet parcouru les archives de la Fondation avant de saluer les collaborateurs dont font partie Nicole Diano, de Préverenges, et Nathalie Troisfontaines, d’Apples, responsable des événements et de la communication. «C’était un moment assez incroyable, résume cette dernière. Malgré leurs fonctions importantes, tous deux se sont montrés très abordables et ce fut pour toute l’équipe un honneur de rencontrer ces deux présidents».
Mémoire vivante et lieu de réflexion
Depuis sa création en 1978 par Jean Monnet, l’institution est une mémoire vivante ainsi qu’un lieu de réflexion et de discussion sur les diverses facettes des grands enjeux liés à la construction européenne et à la place de la Suisse en Europe. La Fondation est une institution de pure utilité publique, non-militante et non-partisane. Ses activités sont rendues possibles par le soutien de l’État de Vaud, de la Confédération suisse, de la Ville de Lausanne et de l’Université de Lausanne.
Emmanuel Macron et Alain Berset ont ensuite pris le chemin de l’Université pour échanger sur l’Europe, justement, et répondre aux questions des étudiants.
Perturbations aux abords du Campus
Alors que les deux présidents étaient accueillis à la Fondation Jean Monnet, une centaine de manifestants ont tenté de forcer un barrage de police. D’importants débordements ont ensuite eu lieu à proximité de l’Amphimax, à tel point qu’une ambulance a été dépêchée sur les lieux. Après avoir encerclé les manifestants, qui brandissaient des drapeaux palestiniens en plus de taper sur des casseroles et des tambours, la police a fait usage du spray au poivre.
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