«Willy Oppliger était un homme très généreux: il avait le cœur sur la main. Il a été l’âme de la Fanfare municipale d’Etoy pour laquelle il s’est énormément dévoué.» Le propos est de l’ancien syndic Michel Roulet. Lui-même pilier de la fanfare, il a siégé au comité sous la présidence de Willy Oppliger. Le propos est corroboré par Roland Corthay, municipal en charge, musicien lui aussi: «Willy jouait du baryton. C’était un homme jovial, un bon vivant!»
«C’était une bonne poire!» dit de son papa Catherine, fille cadette de Willy, en évoquant sa générosité. Et d’ajouter: «La fanfare, c’était sa vie. Je l’ai toujours vu jouer.»
Cadet d’une fratrie de neuf enfants, Willy Oppliger naît le 6 janvier 1932 à Villeret dans le Jura bernois. Mais c’est à Orny qu’il passe son enfance. Il acquiert à l’École des Métiers de Lausanne une formation de mécanicien automobile. Son parcours professionnel l’amènera notamment à exploiter, plusieurs années durant, le garage Meili à Etoy. Commune qu’il a servie en qualité de municipal de 1966 à 1973.
Parallèlement, Willy Oppliger s’est engagé dans la vie associative. Outre la Fanfare municipale, qui était «sa» société dont il avait transmis la présidence à son beau-fils, François Gaillard au printemps 1977, il a été l’une des fines gâchettes de la Société de tir et de l’Abbaye de la Saint-Jaques. Outre les cibles des stands de tir, les quilles étaient aussi dans ses visées.
Marié en 1953, veuf depuis 2003, Willy Oppliger était père de deux filles, Michèle et Catherine. Il est décédé le 1er novembre dans sa 87e année. Ses obsèques ont été célébrées le 6 novembre, à Mont-sur-Rolle, village où il s’était établi voici quelques années.
Adieu Willy! Je ne serai pas le seul à garder le souvenir de tes yeux rieurs et de ton sourire avenant.
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